QUAND L’INTELLIGENCE DESERTE LE FORUM, LA MEDIOCRITE NE VA-T-ELLE PAS S’INSTALLER ?

Publié le par ajasco.over-blog.com

1- Ils sont disqualifiés pour prétendre défendre la démocratie béninoise

Les jours passent et rapprochent inexorablement notre Pays, sa démocratie et son peuple, vers l’une des échéances les plus cruciales de son histoire, de l’histoire du renouveau démocratique enclenché depuis 1990. Je suis personnellement mobilisé pour cette échéance car comme beaucoup je me suis lancé le défi de réveiller les esprits dormants, de désintoxiquer les esprits pris en otage par le virus de la désinformation, de la médisance, du sabotage et de la manipulation politicienne et malsaine.
Je me tiens debout comme un éveilleur de conscience, debout pour faire barrage à l’intoxication, à la désinformation et au sabotage en savante orchestration contre la démocratie béninoise. Car tous les moyens ne sont pas bons pour la conquête du pouvoir.
Si je peux être d’avis que les uns et les autres sont en droit d’user de tous les stratagèmes pour réussir à renverser les locataires actuels du pouvoir d’Etat et se hisser au sommet, je me demande s’il convient de sacrifier la destinée de notre Nation au nom de cette quête du pouvoir suprême national.
Il me plait de relever, à ce sujet un constat personnel, résultant de l’observation du comportement de la classe politique toute entière, des prises de positions et actes peu dignes d’acteurs de la société politique et civile nationale.
Depuis un certain temps, certains leaders d’opinions et acteurs politiques ont décidé de mener ‘’ensemble’’ le combat de la défense de la démocratie béninoise, à travers, entre autres, le FDD. C’est une bataille qui peut paraître à priori légitime, car la démocratie n’est forcément pas un acquis, un processus irréversible. Elle relève d’une conquête permanente et chacun se doit de veiller à sa sauvegarde, je dis bien chacun.
Tout en leur reconnaissant leur liberté d’organisation et d’expression, il convient de remarquer en fait, ceux qui prétendent vouloir défendre notre DEMOCRATIE sont pour ma part très d’être qualifiés pour et pour cause :

- Au nombre de ceux qui prétendent vouloir défendre la démocratie, il y a des syndicalistes, à la tête de mouvements syndicaux depuis 1990. La question qu’on est en droit de se poser est de savoir si la démocratie n’a pas droit de cité au sein des confédérations syndicales et pourquoi ce sont les mêmes depuis la nuit des temps qui restent campés au sommet de ces mouvements syndicaux. Comment se fait t-il qu’on ait érigé le syndicalisme en profession au point d’abuser au nom de ce syndicalisme là, l’Etat et les employeurs ? Oui, ils se disent syndicalistes, titre au nom duquel, ils sont absents à leurs postes travail, mais sont paradoxalement toujours présents au rendez-vous du 20 de chaque mois (au Trésor) ou du 25 de chaque mois (à la banque), pour percevoir le traitement salarial auquel n’ont droit que ceux qui se sont acquitté pendant le mois de leurs tâches professionnelles. Pour service non fait, ils ont droit quand même à une rémunération qu’ils vont percevoir sans vergogne !
Ce qui est en cause ici, ce n’est pas l’exercice du droit syndical. Non, loin s’en faut. C’est un droit constitutionnel et tout travailleur en a besoin pour l’expression de ses aspirations profondes dans le cadre professionnel. Ce qui est en fait à relever, et c’est cela l’esprit qui sou tend nos appréhensions, c’est cette façon peu élégante de faire un mélange du genre (dérives de toutes sortes) au point de tuer par ce fait le syndicalisme juste, vrai et nécessaire. Comment des gens qui piétinent des valeurs démocratiques au sein de leurs petits cercles syndicaux, peuvent-ils prétendre défendre la démocratie Béninoise ? N’est-ce pas étrange !
- Au nombre de ceux qui prétendent la démocratie, il y en a un, que je vise particulièrement, qui a organisé de façon calamiteuse les élections communales, municipales et locales en 2008. Des élections pour lesquelles, s’ayant prêté aux jeux malsains de politiciens qui l’ont d’ailleurs hissé à la tête de la CENA, cet homme –On le nomme Pascal TODJINOU, tout puissant Secrétaire Général de la CGTB-, nul en terme de valeur positive, a donné des résultats fantaisistes, contraire au verdict réel des urnes, et dont le contentieux court toujours jusqu’à l’heure où nous parlons, à la COUR SUPREME. Comment des personnalités de ce acabit peuvent-elles prétendre vouloir défendre la démocratie alors qu’elles déjà démontré que pour sa défense, la démocratie ne peut point compter sur eux ?

- Au nombre de ceux qui entendent nous défendre contre Boni YAYI, la démocratie béninoise, il y a des politiques qui de par leur actions connues de tous, depuis 1990, ils n’ont fait que prôner des valeurs peu nobles qui parfois, contribue à étouffer la démocratie, les libertés et l’Etat de droit. Ils sont nombreux cette race de politiques, qui ne porte en elle, aucune valeur républicaine, aucune valeur démocratique et qui au contraire, ont été au devant des initiatives visant à asphyxier la Nation et l’Etat. Ceux là, des hommes et femmes qui ne prônent aucune valeur, osent nous dire ou nous faire croire qu’ils veulent mener un combat pour la défense de la démocratie béninoise. N’est-ce pas étrange !
Autre chose étrange, c’est qu’il y a une race de personnes qui sont assez bien utilisées et certainement payés pour soutenir les abus et autres travers politiques et politiciens actuels : Il s’agit de la corporation pour laquelle il a été décrété et reconnu, au plan mondial, une impunité universelle, une immunité qui ne dit pas son nom. Ce sont les journalistes, eux dont on ne doit point toucher à un seul cheveu. Le Bénin s’illustre bien comme l’un des premiers et meilleurs garants de cette impunité universelle au point que des journalistes béninoises se lancent dans des affabulations de toutes sortes, sur leur propre initiative mais surtout sur commande. Et lorsque l’on veut les interpeller pour un juste rappel à l’ordre, on n’hésite pas à crier à l’atteinte aux libertés de presse. On crie tellement fort qu’on invite RSF à déclasser, pour ce qui ne doit pas, le Bénin dans sa hiérarchisation des pays respectueux ou non de la liberté de presse, j’allais dire de l’impunité universelle de la presse !
Je disais donc que cette presse béninoise là dont certains de ses acteurs (pas tous heureusement !) ont choisi de contribuer au sabotage de la République pose de gros problèmes auxquels il faille pour l’avenir réfléchir. Car, c’est vecteur de communication qui dessert de plus en plus la Nation.

2- Boni YAYI ou l’espoir à ne point gâcher : l’homme des promesses qui, en plus d’engager ceux qui y croient, engagent son auteur : Il a promis et il fait.

En face de tout ce beau monde, un homme qui a pris la tête de la Nation et de l’Etat en 2006 et qui avait promis qu’au Bénin, ‘’ça peut changer, ça doit changer et ça va changer’’. Quatre années de gestion passées, et nous avons compris tous que ce slogan n’en était pas un : C’était un vrai cri d’espoir qui se traduit depuis lors en actes, actions et réalisations concrètes. Le Bénin est en train de changer, c’est incontestable.
J’ai noté que depuis 2006, les promesses politiques et toutes autres de cette nature n’engagent plus seulement ceux qui y croient, mais ils engagent désormais ceux qui les font et la place qu’avait crû devoir prendre les éléphants blancs dans notre univers national s’amenuise au jour le jour.
Oui, avec le régime actuel, j’ai noté, et je ne suis pas le seul à faire ce constat, qu’il y a au moins une valeur importante qui est respectée et mise au centre de l’action politique : Il s’agit du développement humain. Cette valeur est capitale pour l’avancée et l’émergence de n’importe quelle société, de n’importe quelle Nation, et donc du Bénin. Doit-on renoncer à cette valeur primordiale au profit ceux qui ne portent en eux, aucune valeur dont nous avons besoin pour avancer ?
Je ne répondrai pas à cette question. Je nous la soumets, je la propose à notre réflexion et j’espère que dans ce que chacun des citoyens béninois est en droit et en devoir de faire, il convient que le message au centre de ma présente réflexion soit bien perçu et relayé…..
Nous devons savoir raison gardé et veiller à œuvrer à l’édification de ce seul héritage qu’on ne peut nous prendre : le BENIN.

Abel Bêkêniwé N’tcha Koutoucou

Publié dans Politique

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